Suite à donner à l’action protection du franc suisse à la BNS
Quelques idées en plus des questions et des motions, à préparer pour l’année
prochaine.
Pour une BNS plus démocratique ! Propositions pour une nouvelle
BNS.
La justice commence par une bonne monnaie.
Battre monnaie seulement pour le peuple:
Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et
inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et
efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu'il
réduit la main-d’œuvre et engendre un chômage permanent.
Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi
privée de tout pouvoir d'achat des biens créés pour elle.
Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent
honteusement.
Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage culturel légué par
leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité
sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à
chaque personne, à titre de citoyen, qu'il ait ou non d'autres sources de
revenus. La BNS ouvre un compte à chaque suisse et lui alloue une action et un
dividende fixé démocratiquement.
I. L'Etat doit donc reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la
monnaie et du crédit. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant
de toute l'autorité voulue pour atteindre son but.
II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production
constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur
le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne
constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré,
partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait
nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
Pour une Suisse avec moins de dettes, d’impôts, de taxes, etc., grâce à
la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de
l'argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.
État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système
bancaire inadapté actuel :
1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais
vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral
rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation,
chômage, création d'emplois, relance, environnement, infrastructures,
transports, réduction du nombre d'Ambassades et d'outils d'informations tel
Swissinfo... à l'heure de crises et de l'isolement du Pays sur la scène
internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service
public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes
et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus
en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis
en cause (Votation du 7.03. 2010).
2. Les "solutions" sont une nouvelle fiscalité sournoise
(parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui
pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi que les PME en augmentant le
chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et
inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en
plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps
qu'il réduit les besoins de main-d’œuvre locale et augmente ainsi un chômage
permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de
tout travail et pouvoir d'achat des biens créés pour elle et non pas pour
quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers
et spéculateurs.
4. La crise de l'UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux
contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du
Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système
bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre
entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?
5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs
Communes, PME, etc. dont personnes morales et physiques (nous) dépensent
chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d'intérêts...
SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants
représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines
de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.
6. FED & IRS (deux archétypes américains du
dysfonctionnement systémique du taux d'intérêt conçu par les Banquiers et du
«remboursement» autoritaire des dettes... par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s),
«Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes
"familiers", à contrario du mécanisme pervers de la création
monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.
Ainsi :
- le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à
partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts,
alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et
ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.
- A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut
savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et
surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles
sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d'autant
plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.
- Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement
abdiqué, répercutent leurs "remboursements" sans amortissement aux
chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.
- Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et
les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité
des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.
Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers
et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer
l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé,
de bonnes solutions existent et les voici :
Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par
leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la
création des masses monétaires (l'argent). C'est ce que nous voulons graver
dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l'indépendance de la
Suisse.
La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par
un nouvel
Article 128a :
I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo,
appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume
de la monnaie et du crédit, sans intérêt.
Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes
locales jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.
III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la
Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions
sont la base de la monnaie et du crédit.
IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se
mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon
qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la
consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen
d'un dividende et d'un escompte dont le taux variera nécessairement avec les
fluctuations mêmes de la production automatisée.
V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué
par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel
dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende
sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle
ait ou non des sources de revenus.
VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro
périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme
demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles
(Copyright) et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a
condamné le taux d'intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés
agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49
ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles,
toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront
franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.
VII. Les anciennes masses monétaires en
francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.)
sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles
des personnes physiques et morales sont respectées.
VIII. La BNS est directement placée sous
le contrôle permanent - sans Commission externe indépendante de type FINMA - de
l'Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque
Session.
IX. Les réserves de la BNS qui
garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d'or
physique stocké qu'en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines
alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz,
etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d'assurer pendant 7 ans la
subsistance de la Suisse.
X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités,
passés ou futurs qui iraient à l'encontre de cette Initiative ou qui
viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que
fédéral.
XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et
de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts
fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur
l’essence.
XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur
fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils
pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
Dispositions transitoires :
La Confédération crée une contribution
de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait
affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.
Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon
une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée
par l'Assemblée fédérale (Plénum).
L'écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois,
avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.
Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de
travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur
d’entreprise, etc.
L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la
perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont
directement affectés aux besoins communs.
Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par
des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être
financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points
suivants sont notamment respectés :
Dissociation totale des activités bancaires et leur
attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :
1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de
leurs clients.
2) Banques de prêts :
le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d'affaires
: investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux
banques de prêts.
Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts,
emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.
Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation
par la création de moyens de paiement ex nihilo.
Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les
créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation
par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les
programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices
et les produits dérivés.
Abandonner le système
de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables
par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation
compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de
réserve.
Etablir
progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec
un système approprié d'indexation.
Interdire la spéculation
aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.
Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être
dissimulé dans la monnaie, quelle que soit la forme de la monnaie( métallique,
papier...).
Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka,
talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous
les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux
familles.
Conclusions :
« Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de
tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été
réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de
favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés
à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé
d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités
et par des préjugés erronés. »
Maurice Allais, prix Nobel d'économie.
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